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La nuit tous les homme s'appellent Johnny

La nuit tous les homme s'appellent Johnny

Jean-Bertrand Picat

Madame Patronnesse dirige le Commodore, un établissement interlope comme il y en a dans tous les ports. Observatrice neutre, elle est inquiète: un navire va accoster, porteur d’une cargaison d’opium que convoitent deux gangs, celui du Marseillais et celui de Jeff le Belge Fou. Les deux chefs ont décidé de se rencontrer pour négocier, dans un terrain vague, mais au fond duquel, sous un hangar effondré, des fûts contiennent probablement un liquide inflammable. Elle a un mauvais pressentiment. Des seconds couteaux se mêlent aux gros poissons, Ping-Pong, le Nègre, l’Annamite, le détective privé suédois Robert Sanum, et trois faux marins mais vrais Hindous qui prétendent détenir l’Œil de Kali, le diamant de la Bégum de Kokollur qui est sans doute en réalité le diamant du casse de la Place Vendôme. Les deux gangsters voudraient s’approprier Tourette, la chanteuse en robe fourreau noire et fendue. Mais celui qui attise les désirs des hommes et des femmes - cela tombe bien car il est bissexuel - c’est Redoute, le beau marin blond: il arrondit ses fin de mois comme gigolo d’une riche Américaine, Tourette a un penchant pour lui et Léopold, le fils de Jeff le Belge Fou, rêve de se faire dépuceler par un marin. En prévision du grand jour, chacun astique qui son Browning, qui son Beretta, qui son Smith et Wesson, qui son P 38...

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Genre : Policier et Suspense Langue : français
Sous-genre : Roman noir Sortie : 17 avril 2017

Biographie

Jean-Bertrand Picat

    J’ai 68 ans, j’habite Nice, je suis prof d’allemand à la retraite (ce qui m’a permis de lire Günter Grass, Kafka et Thomas Mann dans le texte), et je suis l’auteur de plusieurs romans très divers, du space-opéra en cinq tomes jusqu’au roman historique sur Louis II de Bavière, en passant par une épopée médiévale sur Lancelot, par “et Dieu gifla sa sœur” - un roman surréaliste comme son titre l’indique - ou par un récit sur la bête du Gévaudan. Je prépare actuellement un roman qui sera la suite de “l’automne à Pékin” de Boris Vian et qui s’appellera “insubordination des matériaux”.

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